• Critique de A Christmas Carol in Gore : A Butcher's Story of Christmas de Master W

    Année : 2011

    Réalisé par Master W

    La critique de Cannibal Cunt : 

    Aujourd'hui je vous propose de faire la connaissance de la bande de joyeux dégénérés de P.S.Y.C.H.O PRODUCTIONS ! Et si j'ai bien l'intention de vous parler également de leur dernier méfait, Der Koning Der Kannibalen, je vous propose aujourd'hui de d'abord faire un tour du côté de ce court-métrage (16 minutes) au doux nom de A Christmas Carol in Gore : A Butcher's Story of Christmas !

    Critique de A Christmas Carol in Gore : A Butcher's Story of Christmas de Master W

    Commençons déjà par le scénario : c'est une relecture de A Christmas Carol de Charles Dickens avec une bonne dose d'hémoglobine et d'humour. Rien de bien original donc, mais la manière dont cela est fait est appréciable. Le court-métrage n'est pas extrêmement gore mais il offre tout de même quelques moments de bravoure sanguinolents, souvent mêlés à de l'humour grotesque (la décapitation d'un père noël en peluche par exemple). Les effets gore sont réussis, ils ne sont pas géniaux mais correspondent bien à l'esprit décalé du tout, le sang gicle de manière totalement irréaliste mais c'est également ce qui donne ce côté fun aux scènes de boucherie (que l'on retrouve souvent dans les Splatter Allemands). En revanche si le mélange entre le gore et l'humour fonctionne plutôt bien, certains acteurs ont un jeu un peu poussif, ce qui alourdit l'humour du film (déjà pas fort fin). Je pense notamment à ces trois fêtards autour d'un feu au rire plus qu'agaçant ou même aux expressions faciales exagérés du personnage principal interprété par Crippler Criss , bien que l'acteur ne soit pas mauvais en lui-même (je dirais même que j'ai une certaine sympathie envers sa tête). Au niveau de la réalisation, rien de bien exceptionnel mais ce n'est pas mauvais non plus, pour un film amateur comme celui-ci c'est tout à fait correct. Les scènes s'enchainent rapidement ne laissant pas l'ennui s'installer (peut-être même un peu trop vite gâchant ainsi ce qui aurait pu être de bons moments d'ambiance mais j'y reviendrais). A Christmas Carol in Gore : A Butcher's Story of Christmas instaure également par moments une ambiance assez étrange, presque inquiétante, ce étant largement aidé par les décors ainsi que les situations absurdes présentées à l'écran. Malheureusement comme je le disais un peu plus haut le court-métrage ne prends parfois pas assez son temps et enchaine trop vite les séquences, ainsi l'ambiance à parfois du mal à faire son effet. C'est quelque peu dommage même si ce n'est pas si grave en soit.

    Critique de A Christmas Carol in Gore : A Butcher's Story of Christmas de Master W

    Après même si j'en dresse un portrait très positif ce court-métrage n'est pas génial, il est sympathique : rien de plus, rien de moins. Le gore est bien de la partie et fun mais il n'est pas abondant. De même, l'humour est présent et agréable mais je n'ai pas éclaté de rire durant le visionnage, le métrage laisse le sourire aux lèvres tout au plus, c'est même parfois limite un peu lourd. Mais c'est le genre de petite péloche obscure qui montre que même avec un petit budget et une équipe amateur on peut faire quelque chose de sympa, et rien que pour ça : vous êtes cool les gars !

    Critique de A Christmas Carol in Gore : A Butcher's Story of Christmas de Master W

    Mon billet ne sera pas très long, mais en même temps l'œuvre chroniquée ne dure que 16 petites minutes ! Si vous aimez les petites productions gores allemandes teintés d'humour ça devrait vous plaire en tout cas. C'est loin d'être un chef-d'œuvre mais ça vaut tout de même un petit coup d'œil !

    P.S : A noter que sur le DVD il y a, entre autres sympathiques bonus, deux courts-métrages : Psycho vs Basement Beast 1 et 2. En deux mots : très mauvais ^^ Je ne vais pas accorder une chronique pour 4 minutes de mauvais film amateur donc en bref ce n'est pas drôle, bien trop amateur, très peu gore et il n'y a aucun véritable scénario. En tout cas apparemment ce sont d'assez anciennes productions, on voit donc une belle évolution entre A Christmas Carol in Gore et ces ... trucs :p Hâte de voir Der Koning Der Kannibalen en tout cas qui a l'air bien fun, je vous en reparlerais prochainement de toute manière !


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  • Bonsoir !

    Réception dernièrement du très beau Mediabook de The Human Centipede 2 que j'ai payé 15 euros fdp inclus (un grand merci à Marian !) ainsi que de A Christmas Carol in Gore de chez P.S.Y.C.H.O PRODUCTIONS (Der Koning Der Kannibalen) payé 5 euros hors fdp.  

    Commandes reçues du 8 juin 2016


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  • Bonjour !

    Petit bilan achats de la dernière semaine avec la magnifique Hardbox 2 DVDs de Abnormis ainsi que deux petites péloches choppées à Noz pour 2 euros.

    Nouveaux achats du 4 Juin 2016


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  • Bonsoir tout le monde !

    Réception aujourd'hui de la magnifique édition 3 discs de Philosophy of a Knife du génial Andrey Iskanov parue tout récemment chez Last Exit Entertainment !

    N'hésitez surtout pas à le commander tant qu'il en reste, il est magnifique et seulement 500 exemplaires auront avec eux la BO (dont beaucoup sont déjà partis) !

    Commande reçue du 26 Mai 2016


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  • Critique de Channel 309 (IV-VI) de Marco Malattia

    Année : 2016

    Réalisé par Marco Malattia 

    (attention : cette chronique contient des images à caractère pornographique)

    La critique de Cannibal Cunt :

    Le retour de Channel 309 et de Marco Malattia !Vous l'aurez compris aujourd'hui je vous parle donc des nouveaux épisodes de Channel 309 (IV-VI) par ce qui semble s'imposer comme un maitre de la pornographie déviante et expérimentale !

    Critique de Channel 309 (IV-VI) de Marco Malattia

    Pour le coup je risque de me répéter un peu par rapport à ma précédente chronique sur les trois premiers épisodes, puisque l'on reste vraiment dans le même jus. On reste dans de la pornographie déviante et extrême, possédant une ambiance et une esthétique singulière. Et la encore : ceux qui voudraient ce pencher sur ces épisodes de Channel 309 uniquement pour voir de la pornographie extrême seront fortement déçu, je les invite donc à nouveau à plutôt se tourner vers No Vaseline ou encore The Motel Files (pour le coup ce court est présent sur la même galette que Channel 309 IV-VI, il sera d'ailleurs chroniqué très prochainement) d'autant plus que ces nouveaux épisodes sont à mon sens moins extrêmes que les précédents. Ils sont aussi plus intéressants car l'esthétique, l'ambiance et l'expérimentation y sont encore plus poussées. La ou Channel 309 (I-III) nous expose toute une série d'actes sexuels barbares et dégoutants, Malattia se montre ici plus calme sur ce plan la mais pousse la déviance ailleurs avec un côté même plus dérangeant. Je donnerais comme exemple pour illustrer ce que j'essaye de signifier cette sexualisation de l'enfance particulièrement malsaine : on verra en effet une femme représentée en nourrisson participer à des actes sexuels et se faire malmener (la masturbation avec une tétine m'ayant particulièrement marquée par sa déviance et la manière dont elle est mise en scène par exemple). On n'est évidemment toujours pas dans une œuvre s'adressant à tout le monde !

    Critique de Channel 309 (IV-VI) de Marco Malattia

    Channel 309 (IV-VI) nous livre aussi beaucoup plus de séquences purement expérimentales et étranges. Personnes portants de bien étranges masques, séquences se déroulant dans des lieux abandonnés malsains, musique tantôt fort bruitiste tantôt étrange, l'image en noir et blanc parsemée régulièrement de divers effets (à noter tout de même quelques séquences en couleurs) ... Tous ces éléments participent à créer une ambiance terriblement malaisante et étrange particulièrement délectable. Si les Channel 309 ne sont pas les travaux les plus extrêmes de Marco Malattia, ces épisodes semblent néanmoins faire partie de ce qu'il fait de plus intéressant. Le bougre possède un talent indéniable à mêler la déviance et la pornographie brute avec une véritable ambiance bizarre et cauchemardesque ainsi qu'une esthétique marquée. Tout comme dans les 3 précédents court, l'œuvre est fortement expérimentale et ne suis aucune réelle structure. Beaucoup d'éléments resterons également sans explication et ça sera au spectateur de se faire son propre avis et ses propres hypothèses et théories sur pas mal d'éléments du l'œuvre.

    Critique de Channel 309 (IV-VI) de Marco Malattia

    Courte chronique mais difficile d'en dire plus sans juste faire de la redite de la précédente chronique. Encore une fois cela ne plaira pas à tout le monde mais en terme de pornographie déviante c'est un incontournable : dérangeant, malsain, étrange et totalement fou. Je ne peux qu'adhérer, tout mon soutien à Marco Malattia !


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  • Bien le bonjour !

    Petit bilan des films déviants reçu depuis le 18 mai ! (prix mentionnés tous hors frais de port)

    Tous d'abord on a les DVD de chez Uncut Movies de Nikos the Impaler pour 4 euros et de Thanatomorphose pour 10 euros. Toujours chez Uncut Movies mais en VHS on a Generation aX échangé avec également la VHS de Crime à froid contre un DVD Uncut Movies que j'avais en double, Luther The Geek.

    Egalement reçu récemment le superbe Steelbook de The Burning Moon de Olaf Ittenbach un peu plus de 10 euros sur EBay, Shogun's Joy of Torture (DVD Japan Shock) payé 8 euros ainsi que la version 2DVDs de The Machine Girl choppé pour même pas 1 euro à Noz !  

    Nouvelles réception du 24 Mai 2016 !

    Nouvelles réception du 24 Mai 2016 !

    Nouvelles réception du 24 Mai 2016 !


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  • Critique de Faim de Mort Trilogy de François Yagopian                                                                                                                                                  

    Année : 2015

    Résumé : Un homme se voit prit d’étranges hallucinations lui donnant une faim atroce et une confusion lui faisant croire que le corps humain est un délicieux repas...

    La critique de Cannibal Cunt :

    Aujourd'hui on s'attaque non pas à un film mais à trois courts métrages, œuvre du français François Yagopian, et quelle œuvre ! C'est parti pour une chronique de ces courts home made qui s'imposent parmi les productions les plus gores et folles jamais produites en France, ni plus ni moins ! 

    Critique de Faim de Mort Trilogy de François Yagopian

    Afin de bien structurer cette critique je vous propose de la diviser en trois parties, soit une partie pour chaque segment !

    Faim de Mort

    Voila le plus long des trois Faim de Mort avec une durée d'une quinzaine de minutes ! Il s'agit aussi du moins bon des trois, bien qu'il recèle tout de même son lot de qualités. François Yagopian base une bonne partie de son court sur la comparaison entre de la nourriture et des parties du corps humain. Comparaisons donnant d'ailleurs beaucoup de situations et de séquences à la fois dégoutantes et très drôles (comme cette fraise comparée à un gland arraché, qui lorsque le personnage principal interprété par Yagopian lui même marche dessus, donne un beau jet blanchâtre et visqueux. Je laisse au lecteur le soin d'interpréter quel peut-être ce mystérieux liquide ^^). En effet la principale qualité de ce premier segment est la grosse dose d'humour noir et de mauvais gout qu'il rajoute en plus de son gore bien craspec. Et il faut dire que tout un tas d'atrocités (gland et langue arrachés, dégustation de cervelle ou bras passant dans un ventre ouvert pour ressortir par le vagin) sur fond de musique classique, ça a du panache (à noter que pour cette chronique je vous parle de la version présente sur le DVD sorti chez Unearthed films, mais dans une autre version que j'avais pu voir il y a un bout de temps sur le net ces comparaisons chairs/nourriture étaient sur fond de Rammstein, surement que Yagopian a du changer la musique pour des questions de droits d'auteur, en tout cas cela rends très bien comme cela également) ! Les effets gores sont réussis, je dirais même admirables au vu du budget fort peu élevé et le fait que François Yagopian ait tout fait seul ! Le scénario se permet en plus de développer une histoire, qui n'est certes pas transcendante, mais qui est tout à fait intéressante et bien amenée (que j'éviterais de vous spoiler). Malgré tout ceci n'est pas parfait, beaucoup de choses sont perfectibles et ça n'est qu'un petit court métrage sympathique, pas de quoi crier au génie. Voila qui ouvre bien la voie pour la suite en tout cas !

    Critique de Faim de Mort Trilogy de François Yagopian

    Faim de Mort 2

     Alors la on entre dans une autre catégorie : en seulement 10 minutes, ce second segment délivre bien plus de tout que le premier et ce sur tous les étages. Le gore est bien plus abondant, c'est un véritable déluge sanguinolent qui s'abat sur notre écran, et ce avec des effets spéciaux encore plus réussis et dégoulinants que dans le premier Faim de Mort ! L'humour de mauvais gout est toujours aussi présent et la liste d'atrocités n'en est que plus impressionnante (bébé difforme embroché et dévoré, pénis mordu et arraché, main violemment tranchée en deux hachoir, démembrements ...). C'est aussi beaucoup plus fou que précédemment et des tas d'idées de plus en plus étranges (et géniales) viennent parsemer ces 10 trop courtes minutes (ma scène préféré en matière de loufoque étant cette tête sur laquelle se met à pousser d'énormes verges). Pour finir la réalisation est meilleure, le rendu fait bien moins amateur (franchement un grand bravo quand on sait que le budget n'excède pas quelques centaines d'euros par métrage) et le tout est bien plus dynamique (dans le choix des plans, le montage) : le rythme est tout simplement parfait, les scènes toutes plus gores les unes des autres s'enchainent à une cadence folle avec en plus un apport d'une imagerie blasphématoire (crucifix au dessus d'un mont sanglant de débris humains). Il y a moins de comparaisons entre la nourriture et les éléments humains mais le scénario, dans la continuité du précédent opus, reste tout à fait correct (pareil je vais éviter de le dévoiler) et c'est avec une certaine excitation que j'aborde le troisième Faim de Mort ! 

     Critique de Faim de Mort Trilogy de François Yagopian

    Faim de Mort 3

    Encore un peu plus court que le 2 (9 minutes) mais pas moins de folie et de gore, loin de la ! Ce segment est celui qui regorge le plus d'idées folles, avec cette fois un gros aspect diabolique, avec de nombreux monstres difformes surprenants et originaux. François Yagopian continue d'améliorer sa réalisation, son rythme et ses effets gores tout bonnement excellents avec toujours un budget très restreint. Respect ! La nourriture a quasiment disparue de ce segment mais ce n'est pas plus mal au vu de la dose de mauvais gouts et le gore encore plus fou qui la remplace. Je vais éviter de trop parler de celui-ci pour éviter de me répéter (ce qui est surement déjà le cas ^^) car cela reste du même cru que ce qui a été fait précédemment, Yagopian vient juste une nouvelle fois rajouter plus de gore et d'atrocités démentes ( gland arraché à l'aide d'un tire-bouchon, pluie de tampons sanglants et diverses séquences difficilement descriptibles de par leur folie) et clôt sa trilogie en beauté avec un scénario certes peu élaboré mais largement suffisant et dans la continuité du reste. La fin annonce de plus un "à suivre ..." pour notre plus grande joie, Yagopian serait apparemment en cours de préparation d'un long métrage. Si il délivre autant de gore non stop sur une longue durée et ce avec le même sens du rythme et ce même humour affreux alors moi je demande à voir ! :D

    Critique de Faim de Mort Trilogy de François Yagopian

    En conclusion un très gros coup de cœur pour moi ! Ultra gore, dément, fou, drôle, un essentiel à posséder pour tout fan de gros gore d'autant plus que c'est français. Un réalisateur à soutenir, son potentiel est énorme et il mérite vraiment de la reconnaissance et il a tout mon respect !


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  • Bien le bonsoir !

    Aujourd'hui pas mal de petites choses sympas choppés à Noz. Tout d'abord en combo Blu-ray/DVD pour 2 euros on a le gratiné Morituris ainsi que le film de chez Troma Father's Day ! Ensuite en Blu-ray simple on retrouve du gore nippon pour 1,5 euros l'un avec The Machine Girl et Vampire Girl vs Frankenstein Girl !

    Sur la seconde photo en DVD 3 films Fullmoon (dont deux réalisés par Charles Band lui même) ainsi que Braqueurs (que j'ai pris parce que je suis un vieux fanboy de Bruce Willis :hap:) le tout pour 4 euros !

     

    Nouveaux achats du 18 Mai 2016 !

    Nouveaux achats du 18 Mai 2016 !

    (cliquez dessus pour voir en plus grand)


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  • News : Apportez votre soutien pour "A Murder Collection" !

    Petit coup de pouce à Lucas Giorgini avec ce premier album en projet en hommage au son des giallos et des slashers ! Un projet que je vous incite à soutenir, d'autant plus que pour 15 euros vous aurez droit au vinyle de l'album au CD ainsi qu'un téléchargement au format Flac !

    Pas de quoi vous ruiner donc en plus de soutenir un petit projet qui en vaut la peine.

    Pour tout plein d'infos, ainsi que pour contribuer et précommander l'album c'est par la : https://www.kisskissbankbank.com/a-murder-collection-en-cd-et-vinyle

    (d'autres extraits sont disponibles dans le lien ci-dessus)

     


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  • Bonjour à tous !

    Je vous en avez parlé lors de son financement, maintenant le trailer de Cruelle est la Nuit est disponible !

    Un trailer qui laisse entrevoir un très gros potentiel : du gore, du sexe et de la déviance, le tout superbement réalisé par Alan Deprez !

    Partagez autour de vous cet excitant trailer, il n'y a plus qu'a espérer que le film sera à la hauteur ...


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