• Micro-critique : Marco Malattia's Chronicles of Helga Retard (ver 0.3)

    https://img1.etsystatic.com/030/0/42086300/iusa_400x400.25905571_qd2u.jpg

    Année : 2011

    Attention : cette critique contient des images et liens à caractère pornographique !

    La critique de Cannibal Cunt :

    Aujourd'hui je vous propose une critique assez particulière. Elle sera assez courte pour une raison plutôt simple : l’œuvre dont il est question aujourd'hui ne dure que 10 minutes, il me semble donc logique que le contenu de la chronique soit plus léger que pour une œuvre de plus d'une heure ! Deuxième particularité : cette critique est en fait une sorte d'avant goût à plusieurs billets qui viendront autour de l’œuvre de Marco Malattia , particulièrement réservée à un public avertit puisqu'il s'agit de pornographie crue, dégoutante, malsaine et expérimentale. Je préfère également le signaler : les photos présentes dans cet article ne sont pas tirées du court-métrage en lui même mais en tout cas de l'univers de Marco Malattia et donc assez représentatives de Chronicles of Helga Retard.

    https://photo.isu.pub/vanslafurka_videomalattie/photo_large.jpg

    Images étranges, musique noise répétitive et malsaine, le tout mêlé à des scènes de pornographie particulièrement ignobles. Marco Malattia nous plonge dans un univers dérangé et dérangeant, n'ayant strictement rien à voir avec de la pornographie classique. Ainsi Chronicles of Helga Retard nous fera assister à des scènes d'urophilie, à plusieurs scènes de fellation se terminant par Helga Retard (une actrice récurrente dans l'univers de Malattia et portant tout le tant une cagoule) vomissant copieusement un peu partout (avec à chaque scène une texture différente , appétissant !) , une scène ou l'anus d'Helga Retard est écarté et dans lequel un homme urine ... en dix minutes uniquement le court-métrage réussit à dégouter le spectateur surtout en sachant que rien n'est simulé (il y a de quoi impressionner en terme de performance, mine de rien). En plus de ces scènes pornographiques particulièrement douteuses, Marco Malattia inclut à l'ensemble des éléments expérimentaux, que ce soit via une bande sonore bruitiste ou par des séquences étranges incluant des plans sur des horloges , des masques diaboliques ainsi que des insectes. Tout est mis en place pour mettre mal à l'aise, bien que la courte durée limite le côté éprouvant de l'ensemble, l'expérience étant trop brève pour véritablement marquer.

    Micro-critique : Marco Malattia's Chronicles of Helga Retard (ver 0.3)

    On ne peut s'empêcher de penser à l’œuvre de Lucifer Valentine, non seulement avec ce côté sexualité déviante passant par l'émétophilie et l'urophilie mais aussi avec l'aspect expérimental des images et de l'espace sonore. On retrouve aussi la symbolique satanique que l'on peut trouver dans les Vomit Gore. Si Chronicles of Helga Retard est totalement absent de gore, la sexualité déviante et les paraphilies sont mises en scène de manière bien plus crue et voyeuriste puisque l'aspect pornographique est bien plus mis en avant (alors qu'il s'agissait plus d'un simple élément chez Valentine, il s'agit la d'un pilier central chez Malattia).

    Micro-critique : Marco Malattia's Chronicles of Helga Retard (ver 0.3)

    L’œuvre de Marco Malattia est donc fort intéressante, dérangeante et dégoutante , usant de la pornographie malsaine sans hésitation mais avec une qualité artistique indéniable. Si vous n'êtes pas gênés par ce genre de contenus et si vous êtes majeur (bon pour le coup je troll la, n'étant moi même pas majeur ^^ ) , ce court métrage est disponible sur la toile mis en ligne par le réal himself. Je vous met le lien ici, sachant que la vidéo est hébergée sur un site pornographique !

     http://www.xvideos.com/video1896307/marco_malattia_s_the_chronicles_of_helga_retard_ver.0.3_

     


  • Commentaires

    1
    Dimanche 20 Mars 2016 à 20:24

    Je pense que tu as oublié deux mots dans ton troisième paragraphe : "on ne peut s'empêcher de penser à l'oeuvre de Valentine".

    Je crois que tu as omis les deux mots 'de penser"

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    2
    Dimanche 20 Mars 2016 à 21:09

    Ah oui merde merci beaucoup , je vais corriger ça !

    3
    Lundi 21 Mars 2016 à 14:15

    de rien ! C'est aussi la preuve que je lis bien les chroniques ! Ceci dit, ça m'arrive souvent ce genre de petite étourderie

    4
    Lundi 21 Mars 2016 à 16:16

    Oui haha la on est sur ^^ :) C'est bizarre que je l'ai pas vu à la relecture surtout.

    5
    inthemoodforgore
    Lundi 21 Mars 2016 à 21:42
    Miam miam, ça donne envie tout ça. En tout cas, ton article prouve que je me suis planté: Channel 309 n'est pas le premier film de Malattia. Ce n'est même pas son premier long métrage puisque No Vaseline date de 2013. Enfin, on ne peut pas tout savoir...
    6
    Mardi 22 Mars 2016 à 08:06

    "Enfin, on ne peut pas tout savoir" : attention la prochaine fois ! Je plaisante...

    7
    Mardi 22 Mars 2016 à 15:18

    Inthemood : Oui en effet on ne peut pas tout savoir. En tout cas pour plus d'informations il y a même pas mal de choses avant les Channel 309. Déjà No Vaseline comme tu l'as dit mais aussi Liber CXI avec une durée de 55 minutes et An experiment in Shit avec une durée de 35 minutes qui sont tout deux disponibles en téléchargement ici : http://vlflaboratories-store.blogspot.fr/

    Y'a des DVDs qui sont Sold Out mais hormis Kitva Wormhole qui est un court métrage je ne sais pas de quoi il s'agit exactement pour le reste.

    8
    Abril Granaso
    Mercredi 23 Mars 2016 à 22:28

    Marco Malattia is the epitome of raw subversive pornography, Hail The God of Sexual Gnosis!

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