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     (Bon cette affiche est vraiment moche alors je vous en met d'autres vraiment sympas tirées de jaquettes DVD :o) )

     

    https://40.media.tumblr.com/1191fa6f7f923ca2c6c7e395d5549a4e/tumblr_ncrwcglFhq1qik19zo1_500.jpg

    Année : 2009

    Réalisé par Fred Vogel

    Avec Daniel V. Klein , Damien A. Maruscak , Sonny L. Shannon , Matthew Plutko , Shelby Vogel ...

    Résumé : Au début des années 90, alors que l’internet devenait progressivement accessible à tous , un individu surnommé Balan diffusait Murder, un programme sur le net montrant de véritables meurtres. L’émission qui gagnait en popularité fût découverte par les autorités et aussitôt retirée du web. Après plus d’une décennie dans l’ombre, Balan revient nous présenter sa plus récente collection de vidéos morbides provenant des quatre coins du monde: Murder Collection Vol.1.

    La critique de Cannibal Cunt :

    Première fois que je vous parle d'un film de Fred Vogel sur ce blog ! Et pour commencer , plutôt que de vous parler des célèbres August Underground , j'ai décider de débuter par Murder Collection Vol.1. Le concept est finalement simple et se rapproche du genre du shockumentary : le film rassemble différentes vidéos nous montrant différents aspects de la mort et la facette sombre de l'humanité tel que les autopsies , les agressions , braquages ,  crime passionnel ou encore détraqué sexuels , exécutions et autres joyeusetés le tout commenté entre les vidéos par l'hôte Balan. Mais voila , contrairement au genre du shockumentary tout est totalement fictif et créé de toute pièce par les gars de chez Toetag , un peu comme l'était la plupart des vidéos dans le fameux Faces of Death par exemple (enfin Murder Collection Vol.1 ne cherche pas à dissimuler le fait que les différents segments ne sont pas réel comme le faisait Faces of Death). L'idée de base du film me plaisait bien en tout cas , surtout en voyant ce qu'avaient fait les August Underground en matière de réalisme , de brutalité et malaisance. Au niveau du traitement de cette idée et de son développement par contre c'est malheureusement loin d'être parfait.

    http://www.filmbizarro.com/screenshots/murdercollectionvol1/murdercollectionvol13.jpg

     Commençons d'abord par le gros point positif de ce Murder Collection Vol.1 : la plupart des segments sont très réalistes et si l'on m'avait dit qu'ils étaient bien réels eh bien j'y aurais cru ! Les différents segments ont tous une qualité vidéo différente , avec également des prises de vue différentes (webcam , caméra en plan fixe de mauvaise qualité , images de vidéo surveillance , caméra filmant en noir et blanc ect ...) , donnant l'impression de réellement provenir d'un peu partout sur le globe , la présence de langues différentes ne faisant que renforcer cet aspect. Les acteurs sont tous très bon et tout (ou presque) a l'air authentique , le tout aidé par des effets spéciaux on ne peut plus réalistes (du Toetag en somme). Donc niveau réalisme le film est quasiment parfait et il est assez hallucinant d’imaginer que tout les segments ont tous étés créés de toute pièce par Fred Vogel et son équipe tant ils sont diversifiés. Mais voila , Murder Collection Vol.1 souffre d'un très gros problème. Il n'est tout simplement pas marquant , il ne révulse pas même pire : il en devient lassant et ennuyeux , répétitif et l'on se demande vite ou réside l'intérêt de celui-ci (si bien que j'ai du voir le film en deux fois , celui-ci devenant trop plombant au bout de 40 trop longues minutes).

    http://horrornews.net/wp-content/uploads/2011/02/Murder_collection-v1-Fred-Vogel-movie-6.jpg

    C'est vraiment le constat que je fais en sortant du visionnage de Murder Collection Vol.1 : le film n'arrive pas à choquer et ne marque la rétine du spectateur qu'a de trop rares occasions. J'avais lu une critique avant de regarder l’œuvre en question sur le site HORREUR-WEB.COM dans laquelle le chroniqueur Robert Parent concluait en disant "Si vous voulez voir un homme tabasser son fils à mort devant une web cam, un cambriolage qui tourne mal ou une vidéo de rançon de gang de rue, je vous conseille le Canal D après 21 heures, c’est généralement bien plus percutant et moins ennuyeux". J'avais trouvé cela bien sévère comme conclusion mais malheureusement après visionnage j'en arrive au même constat. Le métrage ne nous présente rien de vraiment percutant et les actes barbares présentés à l'écran semblent bien banals , ceci du à un manque cruel de contenu réellement graphique , à l'image de cette longue séquence de braquage captée en noir et blanc et sans aucun son par plusieurs caméras de surveillance qui nous montre au final juste un homme abattu par une balle et , comme plusieurs autres segments , est totalement dénuée de gore. Cela pourrait être un minimum marquant si la séquence avait été authentique mais le spectateur sachant pertinemment qu'il s'agit d'une fiction , l’intérêt de la chose en devient soudain bien obscur. Et lorsque un segment semble se démarquer et proposer une ambiance plus pesante et un contenu plus éprouvant la longueur vient vite plomber le tout. 

    http://horrornews.net/wp-content/uploads/2011/02/Murder_collection-v1-Fred-Vogel-movie-4.jpg

     C'est par exemple le cas de la longue scène d’autopsie , surement le segment le plus éprouvant (j'ai même envie de dire le seul segment éprouvant) du métrage , avec la caméra s'attardant particulièrement longtemps sur un cadavre salement amoché et au réalisme bluffant , le tout dans une ambiance pesante qui n'est pas sans rappeler un certain Aftermath , un célèbre chef-d’œuvre du cinéma extrême. Mais voila : l'autopsie dure encore et encore , avec une discussion incompréhensible puisque en Japonais (si j'ai bien deviné) et sans aucun sous-titrage nous excluant complétement de la discussion. C'est simple : soit les séquences sont inoffensives tellement la violence qu'elle représente est banale (des braquages et des agressions ils y en a tout les jours et des images telles celles présentes dans le film il y en a des centaines sur le net , et authentiques elles !) ou alors le peu de malaisance que le film nous transmet dans d'autres scènes est purement et simplement gâchée par des longueurs abusives et répétées. Murder Collection Vol.1 finit donc par se vautrer dans un voyeurisme inutile , il ne nous fait quasiment rien passer comme émotions et ce n'est pas les quelques commentaires de Balan entre les segments qui vont y changer quelque chose.

    http://horrornews.net/wp-content/uploads/2011/02/Murder_collection-v1-Fred-Vogel-movie-3.jpg

    Je me répète certainement mais voila : Murder Collection Vol.1 est un film raté , ce n'est pas une bouse infâme non plus et ma critique donne peut-être l'impression qu'il est extrêmement mauvais , alors qu'il a ses qualités. C'est surtout le manque d'intérêt de l'ensemble , par delà le réalisme , qui est gênant et , au contraire d'un August Underground , le film ne justifie pas vraiment son voyeurisme puisque il ne nous transmet pas d'émotions ni de réel message. Les amateurs d'extrême curieux peuvent toujours allez y jeter un œil , il existe bien plus mauvais dans le genre. Mais ne vous attendez pas à grand chose. Radin en gore , longuet et manquant globalement d’intérêt le mot de la fin sera le suivant : mieux vaut voir ou revoir la trilogie August Underground , elle délivre 100 fois plus d'émotions , de gore et de séquences hallucinantes !


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  • http://d310a9hpolx59w.cloudfront.net/product_photos/23387014/Monstrosity_20Final_20DVD_20cover_20_5BFront_5D_600w.jpg

    Année : 2014

    Réalisé par Kasper Juhl

    Avec Kasper Juhl , Rose Milling , Anne Sofie Adelsparre , Martin Stoltenborg  ....

    Résumé : Le film suit l'histoire dépravée du couple Kevin et Nord. Une enfance horrible les a conduits ensemble et en dehors de la prise de médicaments, ils utilisent leur temps libre à torturer, tuer et violer des gens innocents en filmant le tout avec un appareil photo.

    La critique de Cannibal Cunt :

    Je vous ai récemment parlé de Sunken Danish de Kasper Juhl , qui était son premier film. Eh bien aujourd'hui on est partis pour Monstrosity , troisième film du bougre (qui entre Sunken Danish et Monstrosity aura réalisé Madness of Many , dont je vous reparlerais plus tard) et qui reprends le personnage de Kevin de Sunken Danish (ou à la fin il pétait un plomb et tuait tout le monde autour de lui , y compris son ami qui filmait). Kasper Juhl cette fois-ci ne nous présente pas simplement deux potes se filmant pendants leurs actes de barbarie mais un couple dérangé , Kevin et sa petite amie Nord ainsi que leur déchéance et la dégradation de leur relation. On m'a déjà reproché de ne pas forcément prévenir quand je compte spoiler donc je vais le faire : cette critique va méchamment spoiler , que ce soit Monstrosity ou même Sunken Danish mais honnêtement ça n'enlève pas grand chose aux films de savoir d'avance ce que je vais en dire. Vous voila prévenus en tout cas , à vous de voir !

    http://2.bp.blogspot.com/-r9EcDtNIVE8/VdRUV1Z-ePI/AAAAAAAAA1k/5Xe-f1Likm8/s1600/Image11.jpg

    Monstrosity reprends l'image en noir et blanc présente dans Sunken Danish , ce qui encore une fois encore lui donne une ambiance particulière. Mais voila une différence que l'on remarque tout de même d'emblée dans ce nouveau film : bordel c'est tellement mieux réalisé ! Alors certes la caméra continue de tanguer un peu (ça reste filmé par un des psychopathes en somme , c'est donc tout à fait logique) , mais nettement moins que dans Sunken Danish. La plupart du temps , la caméra est plus distante des victimes (la ou elle était parfois à peine à quelques centimètres des victimes dans la précédent métrage , voir même carrément collée à elles) ce qui donne une bien meilleure visibilité de l'action. De plus , c'est nettement moins obscur ce qui donne des scènes visuellement bien plus jolies et un film globalement plus agréable à regarder. Le seul défaut que ça a est que du coup l'ambiance est moins malsaine mais c'est un mal pour un bien. Nous voilà donc avec un film correctement tourné , je suis donc prêt pour la suite. Et le gros point positif de Monstrosity est tout simplement ces personnages. Dans Sunken Danish , les psychopathes n'étaient pas vraiment développés psychologiquement parlant , c'étaient juste deux tarés commettant des crimes en se filmant et lorsque Kevin pétait un plomb à la fin du film , c'était juste parce qu'il avait appris que la fille qu'il aimait avait un petit copain. Dans Monstrosity , le portrait des deux tueurs est bien plus approfondie , moins bâclé si je puis dire. Nord est une jeune femme perdue dans une spirale de d'autodestruction faite de drogue , de traumatismes passés et d'automutilation et qui se rattache à Kevin et le suit dans ses exactions sanguinaires , sont comportement sexué envers les victimes la rendant profondément malheureuse et contribuant à sa déchéance morale. Kevin lui est un personnage impulsif et violent. Bien que son enfance n'est pas vraiment évoquée par le film on peut néanmoins supposer que ces parents l'on peut-être également abusé ou violenté , la simple évocation de ceux-ci par Nord suffisant à déclencher une violente colère chez Kevin. Le film part donc sur ce couple de personnages dérangés , chacun de leur façon , tout d'abord en montrant un couple uni dans la folie et la brutalité des meurtres puis petit à petit en introduisant une sorte de discorde grandissante entre-eux , la dégénérescence de leur amour jusqu’à , inexorablement , aboutir par la destruction de ce couple lors d'une dernière scène ou Kevin étrangle violemment Nord en l'insultant , celle-ci venant de le poignarder suite à une colère noire. Le film finit donc sur la mort des deux personnages , climax de la déliquescence que Monstrosity nous narre à travers la vie dépravée de Kevin et Nord.

    http://d3u67r7pp2lrq5.cloudfront.net/product_photos/29367468/Image43_original.jpg

    Monstrosity est donc loin d'être aussi bête et méchant qu'il n'y parait , l'aspect psychologique de la chose étant bien approfondie. Alors certes , rien de bien original (la personne abusée sexuellement dans son enfance qui bascule dans le meurtre et la dépravation rien de bien nouveau) mais le traitement est suffisamment bon et efficace pour que l'ensemble fonctionne. Si donc l'histoire que Kasper Juhl met en scène est bien plus intéressante que dans Sunken Danish , ce dernier film avait quelque chose que Monstrosity n'a malheureusement pas : des scènes extrêmes percutantes. Si bien évidemment le film est fort en brutalité , force de constater que cela reste assez pauvre en gore , les séquences de tortures s'étirant plus en longueur sur des insultes et de simples coups , sans entrer dans du gros gore qui choque ou des actes réellement perturbants. Monstrosity n'est tout simplement pas percutant au niveau de son contenu trash , ce qui est bien embêtant pour un film extrême. Le comble c'est qu'en plus les rares effets gore ne sont vraiment pas géniaux , voir même mauvais (l'explosion au marteau du crâne de la dernière victime étant particulièrement risible tant le mannequin est clairement identifiable). Et on ne peux pas imputer ceci à un manque de budjet , Madness of Many n'en avait pas plus mais comportait d'excellents effets spéciaux très réalistes. Je suis donc on ne peut plus étonné de la piètre qualité de certains effets dans Monstrosity , ce n'est pas impardonnable mais en tout cas décevant. Pour ce qui est des acteurs , Kasper Juhl (interprétant Kevin) et Rose Milling (interprétant Rose) sont très bon et leur jeu d'acteur sonne juste (bien qu'il aurait été préférable d'avoir leur véritable voix , plutôt que des voix trafiquées , malgré que celles-ci soient bien mieux gérées que dans Sunken Danish et donc bien moins agaçantes sur le long terme). Par contre pour les différentes victimes c'est aléatoires et certaines ne jouent vraiment pas bien.

    http://dpegb9ebondhq.cloudfront.net/product_photos/29367453/Image42_original.jpg

    Pour conclure Monstrosity n'est pas exempts de défaut et manque clairement d'impact choc ! Néanmoins le travail psychologique de ces personnages est plus qu'appréciable et en fait un film à défaut d'être choquant , un film intéressant à regarder et qui réussi à nous attacher à des personnages complétements barrés (notamment Nord). Monstrosity est donc plus réussit que Sunken Danish grâce à son immersion réussie dans le monde de deux tueurs et si vous ne l'avez pas vu je vous le recommande mais ne vous attendez pas à une grosse claque dérangeante et extrême.

     


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  • http://1.bp.blogspot.com/-FRc1a_5CGRc/VeGanP8r95I/AAAAAAAANW0/6pPn0dU8ubs/s1600/Hell1.png

    Année : 2012

    Réalisé par Kasper Juhl

    Avec Lina Nemi Nielsen , Sanne Christianen , Rose Milling , Nickolai Jensen ....

    Résumé : Deux tueurs en série virent dans la folie et sont en proie à des hallucinations troublantes. Leur chemin sera parsemé de tortures, de meurtres et de nécrophilie.

    La critique de Cannibal Cunt :

    Aujourd'hui je m'attaque à Sunken Danish , le premier film de Kasper Juhl (qui a depuis réalisé Madness of Many , Gudsforladt et Monstrosity dont Sunken Danish est le préquel)  réalisé en 2012 mais qui ne sortira en DVD qu'en 2015. Le film emprunte la voie du fake snuff puisque , à la manière des August Underground , les deux tarés mis en scène par Kasper Juhl se filment simultanément pendant leurs exactions. Mais alors , qu'est ce que ça donne ? Petit zoom sur Sunken Danish ...

    https://i.ytimg.com/vi/e63lo_saGSM/maxresdefault.jpg

    Sunken Danish est intéressant , avec une ambiance malsaine plutôt réussie et des scènes extrêmes suffisamment éprouvantes. Malheureusement , tout ceci est vraiment inégal. Le film est tourné en noir et blanc , ce qui lui donne une esthétique vraiment creepy , certains plans et scènes jouant très bien sur le contraste de l'ombre et de la lumière pour dégager une atmosphère particulière et pesante. Mais voila : c'est beaucoup trop sombre sur pas mal de scènes et lorsque la caméra bouge beaucoup , avec en plus cette obscurité permanente la scène a tendance à en devenir illisible. On a parfois du mal à distinguer les éléments que l'on nous montre à l'écran et les mouvements saccadés de la caméra finissent par donner mal aux yeux , si bien que lorsque l'agitation de celle-ci se calme s'en est presque une délivrance. Et même si au début cet inconvénient peut sembler mineur , il s'avère très vite fort dérangeant , surtout que cela diminue l'impact de certaines scènes de violence. En effet , le film est tellement sombre et la caméra tangue tellement lors de la plupart des scènes extrêmes que le film finit par être beaucoup moins choquant. C'est malheureusement le cas de le dire : la manière dont le métrage est tourné le rend plus éprouvant à regarder que ses moments violents.

    http://dzasv7x7a867v.cloudfront.net/product_photos/35220501/Image1_original.jpg

    Bien heureusement , tout n'est pas négatif dans Sunken Danish. Comme dit plus haut , lorsque la caméra se calme un peu , le film sait offrir des moments vraiment pesants et malsains avec une ambiance oppressante. Le métrage nous offre aussi de bons moments de brutalité et de folie , via quelques effets assez sobres (pas des dizaines de litres d'hémoglobine ici) mais efficaces et surtout un court final très intense , bien filmé (!) et bien extrême dont la brutalité inouïe arrive à nous faire oublier des effets spéciaux pas forcément très réalistes. Maintenant je vais en venir à un fait important pour ce genre de production : est-ce que l'immersion est réussie ? La réponse est assez positive. Le scénario est assez basique et déjà vu mais est suffisant pour ce genre de production , la manière de filmer , même si maladive , arrive tout de même à nous immerger dans le monde obscur et dégénéré de nos psychopathes , d'autant plus que l'on nous montre en quelque sorte leur point de vue et ce de manière assez intimiste. Enfin les effets gore et les acteurs sont suffisamment bons pour rendre le tout crédible (malgré que les voix trafiquées soient un peu harassantes à la longue).

    http://dpegb9ebondhq.cloudfront.net/product_photos/35276943/killled_original.jpg

    Finalement , ce premier métrage de Kasper Juhl reste une expérience intéressante. Rien de transcendant , certes , mais le film a suffisamment d'atouts pour être appréciable et ce malgré des défauts envahissants. Donc si vous voulez un petit fake snuff extrême (viol d'un cadavre , tortures diverses ou encore le massacre d'un bébé vers la fin du film , y'a de quoi faire !) , je vous encourage tout de même à matter Sunken Danish. C'est loin d'être parfait mais dans le genre ça reste un film satisfaisant.

    P.S : ah et surtout je vous recommande les films suivants de Kasper Juhl , qui eux sont vraiment très bons !

     


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  • Critique de Making oFF de Cédric Dupuis

    Année : 2012

    Réalisé par Cédric Dupuis

    Avec Olivier Bureau , Céline Berti , Mickaël Collart ...

    Résumé : Cédric Dupuis, rêvant de célébrité, décide de réaliser le plus grand film d'horreur de tous les temps avec ses amis, mais découvrant à ses dépends les joies d'un tournage et d'une équipe non professionnelle, il va dans un excès de colère tuer quelqu'un. Suite à ce meurtre, il se rend rapidement compte que désormais il n'a plus d'autre solution que de réaliser son propre documentaire.

    La critique de Cannibal Cunt :

    Making oFF est le premier long métrage de Cédric Dupuis (et le seul au moment ou j'écris cette critique) , un film gore et hautement déviant qui de plus est français !

    Critique de Making oFF de Cédric Dupuis

    Making oFF est un film surprenant , d'autant plus quand on sait que l’œuvre est française. Partant d'une idée originale (on voit souvent de faux snuff mais un faux making of c'est une première à ma connaissance) , Making oFF nous livre un spectacle fort déviant (zoophilie , nécrophilie , scatologie ... tout y passe !) et , bien qu'il ne soit pas gore à l'outrance , suffisamment dégoulinant pour surpasser beaucoup de productions de genre en atrocité. Même si en décrivant certaines scènes le métrage peut paraître atroce il n'en est rien au visionnage , en effet les scènes en questions sont souvent finalement très drôles , l'humour du film étant très bien dosé et placé , le réalisateur sachant rire de lui-même , la manière dont le personnage principal s'adresse à la caméra ainsi que le type d'humour rappelant notamment C'est arrivé près de chez vous (par exemple lorsque Cédric tue brutalement Loperie le chat puis viole son cadavre , la scène est d'un tel mauvais gout et tellement grotesque , avec par dessus les phrases ironiques et cyniques de Cédric , qu'il est impossible de ne pas rire devant un tel spectacle). Au final , je retiens une seule scène vraiment dégoutante lorsque , après avoir découpé son meilleur ami , Cédric se saisit de l’œsophage de sa victime et se met à manger des excréments qu'il extirpe de l'organe (j'en grimace encore). Mais la encore cette scène est loin d'être gratuite , Making oFF profite régulièrement de ce genre de séquences pour introduire de l'humour ravageur ou livrer une critique d'un sujet ou d'un autre (la scène de l’œsophage par exemple est une critique de gens faisant n’importe quoi et n'ayant aucun talent mais qui deviennent tout de même célèbres , c'est notamment le cas des candidats de téléréalité , le film cite aussi comme autre exemple Jackass). Les acteurs sont tous bons (sauf volontairement dans les extrait du film que tourne Cédric Devil Darck Week End ) , à noter particulièrement la prestation du personnage principal assurée par Olivier Bureau qui est vraiment excellente.

    Critique de Making oFF de Cédric Dupuis

    Passons maintenant sur les quelques défauts du film. Tout d'abords les effets gore du film , alors bon ce n'est pas mauvais non plus mais on aura déjà largement vu mieux , la faute étant certainement à imputer à un budget insuffisant afin de livrer des effets gore parfaits. De plus les meurtres sont exécutés avec suffisamment de rage pour faire oublier des effets spéciaux approximatifs. Autre problème plus gênant , un effet de flou parfois trop présent lors de certaines scènes qui empêche parfois une bonne visibilité de l'action. On peut aussi reprocher l'effet de pixellisation de certains éléments du film. Alors certes il s'agit encore une fois d'une critique de la censure parfois absurde (pixellisation des cigarettes , des bouteilles d'alcool) mais autant ce n'est pas trop gênant lors d'une scène calme , autant lors d'une scène de meurtre ou l'on a par exemple des parties génitales floutées ça a juste tendance à me sortir du film ce qui est assez dommage. Mais globalement ce sont des défauts mineurs largement excusables pour un premier film avec un budget restreint.

    http://blog.dvdpascher.net/media/makingoff5b.JPG

    Pour conclure Making oFF est un très bon film , drôle , déviant et suffisamment gore. Et en plus , déjà les films d'horreur français ça court pas les rues , mais un film extrême français c'est encore plus rare ! Making oFF est donc un film à découvrir pour tout amateur de film gore et déviant ainsi que pour les amateurs de mauvais goût. Un réalisateur qui mérite votre soutiens !

    P.S : Si cela vous intéresse , les courts métrages Gardfield , Comme tous les matins , The Seed et Peau Pourrie de Cédric Dupuis sont disponible gratuitement sur youtube , bien qu'ils soient fort amateur et pas du tout représentatifs de la qualité de Making oFF ils ont leur charme et sont aussi intéressants à regarder.


    2 commentaires
  • http://media.senscritique.com/media/000008922443/source_big/Sweatshop.jpg 
     
    Année : 2009
     
    Réalisé par Stacy Davidson
     
    Avec Ashley Kay , Peyton Wetzel , Brent Himes , Mélanie Donihoo ...
     
    Résumé : Un groupe d'amis fait irruption dans une usine abandonnée pour une fête impromptue. Mais l'endroit n'est pas aussi vide qu'ils le croyaient.
     
    La critique de Cannibal Cunt :
     
    Pas envie de se prendre la tête pendant les vacances ? J'ai ce qu'il vous faut ! Aujourd'hui je vous fait une petite critique de Sweatshop , un slashers con comme c'est pas permit mais qui envoie ce qu'on lui demande : du gros gore brutal et fun !
     
    http://www.joblo.com/images_arrownews/sweatshopstill.jpg
     
    Je vais commencer tout de suite par l'évident point noir du film : son scénario. Il est on ne peut plus basique et déjà vu , les personnages sont clichés et les trois-quarts de leurs conversations tournent autour du sexe et de l'alcool. Impossible de s'attacher aux personnages , ceux-ci ayant un comportement stupide et agaçant. Ici ça baise dans tout les coins (quasiment autant de scènes de sexes et de nibards à l'air que de scènes gores), ça s'insulte pour rien : on est pas loin des personnages d'un Gutterballs , en moins irritant tout de même car en dehors du fait que se sont des clichés sur patte , les acteurs livrent pour une majorité d'entre-eux une prestation tout à fait correcte. Le vide scénaristique du film ne s'arrête pas qu'aux victimes , le tueur n'est pas du tout développé non plus , ces motivations sont totalement inconnues et on ne sait pas qui il est ni qui sont les "cannibales" qui l'accompagne. Sweatshop se sert donc du scénario juste comme un prétexte au massacre auquel l'on va assister.

    http://www.filmbizarro.com/screenshots/sweatshop/sweatshop3.jpg
     
    http://www.filmbizarro.com/screenshots/sweatshop/sweatshop2.jpg
     
    Je pense que vous l'aurez compris : le véritable intérêt du métrage réside dans ses scènes de meurtres gores et brutales. Le tueur , bien que non développé , est très impressionnant , son look impose sévère tout comme l'énorme marteau qu'il utilise à de nombreuses reprises (entre autres outils) , il inspire réellement la peur et à l'air terriblement puissant. Les meurtres sont très gores , jouissifs et variés (une victime est explosée contre une grille d'un grand coup de marteau , un homme se retrouve avec la tête coupée en deux au niveau de la mâchoire , un autre se fait couper le pénis tandis qu'un se fait décapiter avec de grands ciseaux à bois et bien d'autres réjouissances : c'est un véritable festival brutal et dégoulinant) et sont servis par d'excellents effets spéciaux signés Marcus Koch , réalisateur du plutôt cool et gore 100 tears et dernièrement d'American Guinea Pig : Bloodshock. Le film augmente la dose de gore tout au long du film pour finir sur un véritable massacre sur la piste de danse ou des dizaines de jeunes sont massacrés en quelques minutes !
     
    http://wickedchannel.com/wp-content/uploads/2012/04/sweatshop.jpg
     
    http://www.filmbizarro.com/screenshots/sweatshop/sweatshop5.jpg
     
    Pour conclure cette courte critique , Sweatshop ne vole pas très haut et est en apparence un slashers très classique mais il se démarque par ses nombreuses scènes gore excellentes et jouissives. Si vous êtes amateur d'un gore décomplexé sans prise de tête (à la 100 tears par exemple) alors vous apprécierez certainement Sweatshop que je ne peux que vous recommander.

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  • Sonríe
     
    Année : 2012
     
    Réalisé par Marco Leguiza
     
    Avec Lucas Alonso , Pablo Anastasi , Noelia Ant
    ú
    unez , Analia Belen , Martin Bello ...
     
    Résumé : Tous les emplois ont leurs complications et travailler dans une entreprise de production de "Snuff Movie" ne fait pas exception.
     
    La critique de Cannibal Cunt :
     
    Un film argentin sur le thème du snuff movie , non aujourd'hui je ne vous parle pas du célèbre Snuff 102 mais de Sonrie (aussi connu sous le nom de Snuff Inc) , un petit film d'horreur underground de chez Mutazion Producciones nous narrant les péripéties de plusieurs personnages dans une entreprise produisant des Snuff Movies.
     
    Critique de Sonrie de Marcelo Leguiza
     
    Alors bon honnêtement , même si le projet avait l'air fort sympathique , Sonrie est malheureusement plutôt raté. Le côté fauché et amateur se ressens beaucoup trop , et on ne sait pas vraiment ou le métrage essaie de nous emmener. Le déroulement du film est très confus , et certaines scènes ne semblent avoir aucun sens vis à vis du récit , comme ci elles avait étés ajoutées la par erreur (je pense notamment à une scène de combat surréaliste dans une espèce de long couloir , avec les combattant attendant sagement leur tour pour se faire tabasser). Finalement , même arrivé à la fin du film , l'histoire reste difficilement compréhensible et plusieurs éléments de l'intrigue restent inexpliqués. Et même en faisant fi de ça , le film souffre toujours d'un très gros défaut : il est ennuyeux. L'histoire n'est pas des plus intéressantes ni originale (beaucoup de péloches plus ou moins underground abordent le sujet des Snuff Movies , et souvent avec bien plus de succès) et c'est très répétitif (le personnage principal qui se fait mettre K.O et se réveille dans un endroit inconnu 4/5 fois , les personnages qui se sentent obligés de répéter plusieurs fois leurs lignes de dialogue , lors des scènes de disputes entre employés par exemple) si bien que très vite le film ne captive plus et lasse.
     
    Afficher l'image d'origine
     
    Les problèmes de Sonrie ne relèvent pas seulement du scénario. Comme dit plus haut le film a un rendu assez amateur , les plans de caméra sont parfois maladroits et la qualité de l'image et de la réalisation est très variable. Les acteurs sont dans l'ensemble médiocres , leur prestation n'étant pas aidée par des dialogues souvent ridicules même s'il faut tout de même reconnaître que l'acteur interprétant le patron de l'entreprise de snuff movies (un policier si j'ai bien compris ) joue plutôt bien quand à lui , ça casse pas des briques mais il joue bien mieux que le reste du casting. Pour ce qui est des effets gores , ils sont corrects voir même plutôt bons , mais malheureusement les scènes concernées ne sont pas percutantes et mal menées.
     
    https://i.ytimg.com/vi/Y_OgJH1TcLk/mqdefault.jpg
     
    Une critique plus courte qu'a l'accoutumée , mais en même temps il n'y a pas grand chose à dire sur ce film. Ce genre de petit film d'horreur underground est toujours intéressant à découvrir et ce genre de projets mérite qu'on les soutiennent , mais la en l’occurrence c'est plutôt raté. On pourra toujours dire que c'est la faute à un budget trop faible , mais il suffit d'aller voir du côté d'un His Devil's Night ou d'un Melancholie der Engel (j'ai pris deux exemples au hazard qui me passaient par la tête) pour voir que l'on peut faire un film extrême de qualité avec un budget moindre.
     
    Sonrie est un film ennuyeux et pouvant facilement être zappé donc ....

    Tous les emplois ont leurs complications et travailler dans une entreprise de production de "Snuff-Movies" ne fait pas d'exception. - See more at: http://www.horreur.net/film/sonrie-153329#sthash.USeTKJN4.dpuf
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  • Critique de Torched de Ryan Nicholson

    Année : 2004

    Réalisé par Ryan Nicholson

    Avec Michelle Boback , Daniel Lomas , Tamara Pender , Ryan Haneman et Rob Scattergood

    Résumé : Deanna, infirmière, se fait violer et décide de se venger. Sa vengeance sera à la hauteur de l'acte commis mais parfois
    le cauchemar se prolonge...

    La critique de Cannibal Cunt :

    Il y a maintenant un peu plus de 4 mois, j'avais parlé de Gutterballs, le troisième film de Ryan Nicholson. Malgré pas mal de défauts, j'avais apprécié. Et ce n'est que récemment que je me suis décidé à regarder Torched, le premier film de Ryan Nicholson, qui est en fait un moyen métrage (il dure un peu moins de 50 minutes) et autant le dire : j'en attendais pas mal , surtout au vu des plutôt bon échos que j'en avait. Et me voila, après visionnage, extrêmement déçu ! (je préviens tout de même : difficile de parler de ce qui ne va pas dans le film sans le spoiler, donc si vous désirez le voir sans en connaitre de trop sur celui-ci pas la peine de lire la suite)Critique de Torched de Ryan Nicholson

    C'est simple , dès la première scène ce film est bidon. Le moyen-métrage commence par le viol de la jeune infirmière Deanna et dès ce début le film cloche : la scène n'est pas du tout crédible et est plus risible qu'autre chose surtout lorsque le violeur s'écrit de sa plus belle voix de mauvais acteur "t'es bonne comme un dessert" , totalement ridicule. De plus , c'est vraiment mal filmé , très amateur , ce qui se retrouvera malheureusement dans toute le métrage. Ainsi par la suite on va donc suivre Deanna dans sa vie après le viol , ou l'on voit notamment son évolution psychologique. Ce côté la est assez bien fait je dois le reconnaître , le contraste entre son comportement chez elle , très violent et perturbé avec l'attitude joyeuse et la mine joyeuse qu'elle arbore à son travail est assez intéressant et plutôt crédible dans le contexte du film , Deanna cherchant à tout prix à cacher son mal-être et à reprendre une vie normale alors qu'elle est emplie de haine et de tristesse. Malheureusement la piètre jeu d'acteurs des différents personnages y comprit de celui de Deanna limite cet aspect positif tout comme les dialogues globalement peu convaincants mais ça reste intéressant. Et puis il y a l'autre côté du film , puisque en effet le coupable du viol va retourner chez Deanna (tout du moins c'est ce qu'elle croit) et elle va réussir à l'attacher et va le séquestrer , lui faisant subir les pires sévices. Et la le film va verser petit à petit dans le n'importe quoi , multipliant les incohérences et les défauts jusqu’à devenir insupportable.

    Critique de Torched de Ryan Nicholson

    Deanna va donc séquestrer cet homme qu'elle croit être son violeur et le torturer. Mais alors pourquoi faire des tests entre le sang de l'homme séquestré et les particules dans son vagin après le viol ? Pour vérifier si il s'agit bien du violeur ? Alors pourquoi le torturer ainsi si elle n'en est pas sure ? Et effectivement il s'avère que le violeur était en fait le voisin , avec qui Deanna avait forniqué après une soirée arrosée (après le viol donc). Mais en fait qu'est-ce qu'on en sait ? Est-ce réellement lui ? Peut-on réellement juger de sa culpabilité juste parce qu'il a chez lui un masque anti-poussière ressemblant à celui du violeur ? Qui était donc ce mec qui s'était introduit cher Deanna alors , un simple cambrioleur , quelqu'un d'autre qui avait aussi l'intention de violer Deanna ? Le film ne se contente pas d'être amateur et mal joué , il est très brouillon , et beaucoup d'éléments n'ont aucune logique, la palme revenant à la fin lorsque Deanna , après avoir eu une "révélation" quand à l'identité du violeur , arrive chez son voisin qui est en train de baiser avec sa meilleure amie. Elle va donc assassiner brutalement son voisin ainsi que son amie puis aller chercher le docteur avec qui elle travaille et le tuer.  Et la pareil , pourquoi le tuer alors qu'il n'a fait que l'aider depuis le début du film, tout nous est livré ainsi sans explication et sans travail psychologique suffisant afin de justifier tout ses actes illogiques et incohérents. Et même en faisant fit de tout cela ou en arrivant à trouver une logique à se qui en train de se passer à l'écran , le film reste incroyablement long , alors qu'il ne dure que 47 minutes , et l'ennui s'installe tout au long du métrage et l'envie d'éteindre le film est grandissante.

    Critique de Torched de Ryan Nicholson

     

    Finalement , le seul point du film véritablement réussi , ce sont ces scènes gores , Torched comptant quelques scènes particulièrement brutales (une fille se fait trancher la gorge avec une scie circulaire , un homme se fait planter des seringues dans la verge puis griller les testicules au chalumeaux ect ...) mais cela ne suffit clairement pas à faire un bon film. Une grosse déception pour ma part après avoir bien aimé Gutterballs et au vu de la description qui est faite de ce film par les amateurs du genre , film qui est pour de multiples raisons bien mauvais ...


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  • http://2.bp.blogspot.com/-BrkGd49WmCo/VN1EFOdNvjI/AAAAAAAAA8Y/KEegFGAcYVY/s1600/Crazy%2BMurder.jpg

    Année : 2015

    Réalisé par Doug Gerber & Caleb Pennypacker

    Avec Kevin Kenny , Mark Hunt , James Quall , Brandon Ropati , Samantha Bogach ...

    Résumé : Un homme sans abri atteint d'une maladie mentale débute une série de meurtres dans les rues de New York. Alliant l'horreur, le drame et l'humour noir, "Crazy Murder" est doté d'une tornade de la mort, un tsunami de sang et d'un volcan de matière fécale...

    La critique de Cannibal Cunt :

    Crazy Murder est un film trash réalisé par Doug Gerber & Caleb Pennypacker sorti chez Brain Damage Films , à l'origine de petites péloches horrifiques à très faible budget.

    Critique de Crazy Murder de Doug Gerber et Caleb Pennypacker

    Le film suit donc le parcours d'un clochard dément dans New York. Dès les premières scènes , on enchaine les scènes de meurtres (dont les effets spéciaux laissent parfois un peu à désirer) et les scènes de folie dont pas mal d'entre elles ou le clochard s'amuse avec ses excréments. Il n'y a pas de véritable intrigue , le film n'est (presque) qu'un enchainement de scènes , s'enfonçant toujours plus profondément dans l'esprit dérangé du SDF au comportement imprévisible. Celui-ci se mutile les parties génitales , dort dans son propre vomi , hurle en pleine rue sur des personnes imaginaires , s'enduit le visage de ses excréments , mange des détritus et tout un tas d'autres dégueulasseries.  Il n'y a aucune logique à tirer de ses actes et tout ce qu'il fait n'est que folie , l'aspect sale ne faisant que renforcer cet aspect. On ne peux que subir ce qui se déroule devant nos yeux ce qui donne un côté plutôt dérangeant au film.

    Critique de Crazy Murder de Doug Gerber et Caleb Pennypacker

    Malgré ce que l'on peux croire au premier coup d’œil , le film n'est pas si bête et méchant qu'il en a l'air et ne fait pas dans la provocation gratuite. Les scènes trash sont loin d'être inutiles et tout est fait pour renforcer le personnage principal du SDF (bien que certaines scènes sont assez bancales dans cette démarche , dans l'ensemble ça fonctionne bien) , l'immersion est encore plus facilitée par l'excellente interprétation de Kevin Kenny , on voit qu'il donne tout dans son rôle et est vraiment un très bon acteur. Ce n'est malheureusement pas le cas des autres interprètes du films dont les prestations laissent vraiment à désirer et sont vraiment très amateurs et ça plombe le film à certains moments.

    Ce n'est d'ailleurs pas le seul défaut du film. En effet , le film est un peu trop long et malgré les efforts des réals pour varier les situations , le film est parfois répétitif et nous ennuierais presque à certains moments. Autre défaut notable , les effets spéciaux sont parfois un peu bancals , l'impact de certaines scènes de meurtres se voyant ainsi diminué , et ce malgré des meurtres souvent très efficaces (comme par exemple lorsque le clochard arrache des bras de sa mère un bébé et l'éclate littéralement contre le sol). C'est notamment le problème de la fin qui déçoit par son manque de matière dégoulinante après tant de folie tout au long du film ! En définitive , la plupart des défauts du film viennent surtout de son manque de budget , d’où parfois un peu d'amateurisme.

    Critique de Crazy Murder de Doug Gerber et Caleb Pennypacker

    Crazy Murder est donc un bon film mais qui ne plaira surement pas à tout le monde et souffre quand même de son manque de budget , même si l'audace et le talent de ces réalisateurs compense pas mal (tourner sans autorisation une scène ou un homme se fait déféquer au visage au milieu d'une rue bondée à New York , chapeau les mecs !). Vous voulez un film barré , dérangeant et dégueulasse ? Alors je vous conseille d'aller zieuter Crazy Murder ! Les autres peuvent passer leur chemin sans regrets.


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  • Critique de Slaughtered Vomit Dolls de Lucifer Valentine

    Année : 2006

    Réalisé par Lucifer Valentine

    Casting : Ameara Lavey , Pig Lizzy , Maja Lee , Princess Pam

    Résumé :
    Une jeune prostituée de 19 ans boulimique fait une descente aux enfers dans un monde satanique et cauchemardesque. Ce puits infernal la mènera directement à l'autodestruction...

    La critique de Cannibal Cunt :

    Slaughtered Vomit Dolls est le premier film réalisé par Lucifer Valentine ainsi que le premier volet de la série des Vomit Gore (Slaughtered Vomit Dolls , ReGOREgitated Sacrifice , Slow Puke Torture Chamber ainsi que  Black Mass of the Nazi Sex Wizard qui vient juste de sortir chez Blacklava). L’œuvre de Lucifer Valentine est malheureusement souvent insultée à tord. Petit point sur les qualités ainsi que les défauts de ce premier opus.

    Critique de Slaughtered Vomit Dolls de Lucifer Valentine

     

    Pour commencer , Slaughtered Vomit Dolls est un film totalement expérimental. Nous y suivons la descente aux enfers d'Angela dans un monde de dépravations et de cauchemars. Il n'y a pas de structure narrative , le montage est épileptique et nauséeux, l'image est sale et multiplie les effets ce qui est aussi le cas pour les voix qui sont trafiquées la plupart du temps. De plus , le film est sans cesse ponctué de bruitages malsains et dérangeants. C'est le chaos total.

    Dès le début du film , Lucifer Valentine nous présente un univers malsain et dépravé. Le film met dès les premières minutes du film en parallèle des scènes de l'enfance D'Angela avec sa situation actuelle , la prostitution et le satanisme mettant tout de suite le spectateur mal à l'aise. Puis le film va ensuite montrer le calvaire d'Angela qui va au fur et à mesure du sombrer de plus en plus , se donnant corps et âme au mal , jusqu’à finalement se suicider. Lucifer Valentine est pourtant en admiration devant Angela et rend le personnage attachant , nous impliquant dans le film. Le jeu d'Ameara Lavey facilitant la tâche ,  celle-ci étant une très bonne actrice.

    http://i.ytimg.com/vi/ZsAVGr5DPyo/hqdefault.jpg

    Le plus gros point fort du film est donc son ambiance malsaine. Rarement un film m'aura autant mis mal à l'aise , c'est terriblement malsain et le film continue de nous perturber même une fois terminé.

    Ce film a aussi beaucoup de scènes gore éprouvantes qui rajoutent une nouvelle couche de déviance au film. Au programme dépeçage de visage , énucléation particulièrement graphique , amputation et autres réjouissances ainsi que les célèbres scènes de vomissements non truquées. La scène la plus marquante dans ce domaine se trouvant vers la fin lorsque Lucifer Valentine himself scalp un homme , dévore sa cervelle puis vomi copieusement dans le crâne vidé , une scène particulièrement dégueulasse (les effets spéciaux sont d'ailleurs particulièrement bien faits)Critique de Slaughtered Vomit Dolls de Lucifer Valentine

    Malgré toutes ces qualités , Slaughtered Vomit Dolls est parfois un peu maladroit. Certaine voix trafiquées à défaut d'être perturbantes sont juste agaçantes et cheap. Certaines scènes sont aussi assez répétitives , comme les nombreuses scènes ou Angela se déshabille , ou est vautré sur le sol. Aussi ,le film abuse beaucoup trop de gros plan sur les visages des acteurs. Mais il reste une expérience à vivre , un grand film sur la dépravation et la déchéance humaine.

    http://horreur.com/sites/default/files/vomitdolls_12.jpg


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  • http://media.senscritique.com/media/000000159081/source_big/Gutterballs.jpg

     

    Année : 2008

    Réalisé par Ryan Nicholson

    Casting : Alastair Gamble , Saraphina Bardeaux , Stephanie Schacter ect ...

    Résumé : Un viol particulièrement sadique ouvre la voie à une série de meurtres sanglants lors d’une soirée bowling entre deux équipes concurrentes. Un par un, tous les joueurs vont être massacrés par un étrange tueur masqué, armé entre autres de quilles de bowling un peu spéciales... Sexualité dépravée, têtes arrachées, membres écrasés, corps mutilés : le meurtrier ne s’arrêtera qu’une fois les dix têtes tombées. Strike !

    La critique de Cannibal Cunt :

    Gutterballs est un slasher/gore aux airs de rape and revenge , second film réalisé par Ryan Nicholson , réalisateur issu du milieu des effets spéciaux. Le film se veut être un hommage aux slashers des années 80 , le réalisateur citant notamment Carpenter parmi ses influences. Mais alors qu'est ce que ça donne ?

    http://mondocine.net/wp-content/uploads/2013/08/Gutterballs28.jpg

    Gutterballs est un bon film malheureusement trop inégal et rempli de défauts. Les acteurs sont incroyablement mauvais et agaçants (particulièrement Alastair Gamble) et plombent le long-métrage tout comme les dialogues qui sont grossiers et stupides. La musique , au début sympathique , se fait trop répétitive (sérieux j'ai dû entendre 2 ou 3 musiques différentes dans tout le film) et devient vite soulante. Et à noter également dans les gros défauts une qualité d'image parfois douteuse bien que dotée d'un certain charme. Heureusement toutes ses lacunes sont rattrapées par le reste du film. Comme dit plus haut , Gutterballs se veut un hommage aux slashers des années 80 et dans ce sens , c'est réussi. Le film a su retrouver une esthétique et un style proche des slashers. Le grain de l'image sent bon les eighties, ainsi que la musique fort synthétisée et datée , tout comme les dialogues peuvent rappeler certains films des années 80. Nicholson réutilise les clichés des slashers de l'époque et utilise les mêmes mécanique de progression dans son histoire. Le film est très référentiel , bourré de clins d’œil et d'hommages , à commencer par son tueur , affublé d'un sac de bowling sur la tête , tel Jason et son sac en toile de jute dans le second Vendredi 13 , Le Tueur du vendredi. 


    http://www.chud.com/articles/content_images/34/0403gutterballs5.jpg

     

    L'aspect du tueur est totalement grotesque et le film à un ton complètement décalé. Le long-métrage nous offre des meurtres originaux et gores ainsi que des scènes de sexes assez poussées et outrancières. Ainsi on assiste à un découpage de pénis post mortem sur un travelo , un jeune homme se fait sodomiser par une quille taillée en pointe puis exploser le crâne par autre quille ou encore le meilleur meurtre du film ou un des jeunes se fait littéralement défoncer le crâne par une machine à cirer les boules  Gutterballs va peut-être un peu trop chercher du côté de la provocation facile et puérile surtout en ce qui concerne la nudité masculine , ainsi même que l'érotisme fort grossier , mais il reste extrêmement jouissif. Le film enchaine les meurtres brutaux et fait monter la dose de gore et d'outrances de scènes en scènes pour terminer sur un final extrêmement sanglant , un vrai bain de sang ! De plus les effets spéciaux sont excellents. C'est tellement gore que certaines séquences ont dû être tournées en studio car impossibles à tourner au bowling lui-même.

     http://4.bp.blogspot.com/-BpTqi0kjh08/VMOwzjzXFFI/AAAAAAAAIhU/0my4fzJEx_o/s1600/condom%2Beyes.jpghttp://www.cinealliance.fr/critique/images/stories/dvd/gutterballs10.jpg

    Gutterballs est donc un film très intéressant , jouissif et bourré de bonnes idées et de bonnes intentions. Malgré tout il a pas mal de défauts mais reste fortement conseillé aux amateurs de gore et de films bis.


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