• Bonsoir !

    Réception aujourd'hui de plusieurs DVDs commandés chez Blacklava Entertainment : le célèbre Vase de Noces de Thierry Zéno dans une très belle édition, Nails d'Andrey Iskanov, le dernier film du génial Marian Dora répondant au doux nom de Carcinoma, le dernier film de Lucifer Valentine (dont le titre Black Mass of the Nazi Sex Wizard claque bien plus que ce VG4 marqué sur la pochette mais bon cette édition reste très belle) et enfin Channel 309 1-3 ainsi que le sublime Leatherbook de Channel 309 4-6 de Marco Malattia !

    Réception rapide, bons prix et surtout un catalogue de films excellent, Blacklava est vraiment fort recommandable pour tout fan d'extrême pour ne pas dire incontournable !

    Commande reçue du 26 Mars 2016

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  • Critique de Necromance : A Love Story de Nekro Kaos

    Année : 2015

    Réalisé par Nekro Kaos (aussi appelé Yan Kaos)

    Résumé : Une femme décide de se faire une tasse de thé. Une fois celle-ci faite, elle part prendre une douche. Un homme en profitera pour droguer la boisson. La jeune femme sera vite tuée et l'homme, nécrophile de son état, s'amusera avec son cadavre.

    La critique du Cannibal Cunt :

    Bienvenue dans les abysses du cinéma extrême underground sans budget ! Aujourd'hui je vous propose en effet de jeter un œil à Necromance : A Love Story, un film au budget quasiment inexistant sorti l'année dernière sous un très petit tirage de DVDs et nous proposant pendant un peu plus d'une heure tout un programme de dépravations. Un programme somme toute sympathique ... mais surement pas réservé à tout le monde ! (Attention : spoilers , bien que ceux-ci ne gênent en aucun cas le visionnage du film en connaissant ces données , je préfère prévenir)

    Critique de Necromance : A Love Story de Nekro Kaos           

    L'histoire de Necromance : A Love Story est très simple : un homme s'introduit chez une femme et l'assassine puis un autre viendra s'amuse avec son cadavre pendant une heure. Si ce résumé peut paraitre assez réducteur, il représente pourtant assez bien ce dont il s'agit. L'homme va donc tuer cette femme en l'étranglant avec du fil barbelé ainsi que son enfant qui dormait dans une chambre. Et après le film va partir dans la nécrophilie malsaine avec au programme découpage et viol explicite de cadavres. Certes, le scénario est pauvre, mais celui-ci fait office de prétexte suffisant pour nous présenter un beau panel d'atrocités. On aura donc le droit entre-autres à un jeune enfant décapité , à une éventration brutale, des yeux enfoncés et réduits en bouillie dans leur orbites, un cunnilingus sur le cadavre en décomposition de la jeune femme (dont s'écoule encore des excréments que notre psychopathe va s'empresser d'avaler) puis à un viol du même cadavre (qui pour le coup est en fait plus un squelette qu'autre chose), le corps décomposé du jeune enfant subira d'ailleurs le même traitement. Si la chose ainsi décrite semble sacrément hardcore, c'est sans compter sur des effets spéciaux totalement cheap, résultat d'un manque de budget flagrant. Ainsi, il pourra être fort difficile pour une part du public d'accrocher au film, le tout étant fort amateur et bancal et au final il est tout à fait probable que seul les amateurs de films extrêmes les plus fana de gore sans budget apprécie l’œuvre. Et somme toute, j'en déduis donc que j'en fait parti !

    Critique de Necromance : A Love Story de Nekro Kaos
    Necromance : A Love Story compense son amateurisme, son manque de budget et ses effets spéciaux très bancals par sa folie et sa déviance très poussée. Nekro Kaos va vraiment loin dans le mauvais goût (conclure son film par une scène de viol sur une tête d'enfant décapitée, on a rarement fait mieux en terme d'insanité)  à tel point que le métrage prends parfois une tournure assez fun, ce qui est fortement accentué par la présence en bande son de morceaux grindcore (on voit que le réalisateur est un passionné, rien qu'a voir les nombreux posters tirés de films gores et de groupes de Metal Extrême ornant les murs). D'autres scènes elles arrivent à instaurer une ambiance malaisante grâce entre-autres à l'implication de l'acteur incarnant notre nécrophile. Celui-ci a l'air vraiment taré et la présence de scènes au côté scatologique , de nécropédophilie ou encore les pénétrations de cadavres non simulées (on peut apercevoir le sexe en train de s'enfoncer des les faux squelettes, ce qui donne un aspect cru et authentique vraiment malsain), le paroxysme étant atteint lors d'un gros plan sur le gland de notre taré masqué jaillissant parmi les excréments du jeune enfant putréfié (ouais je sais quelle poésie !). Necromance : A Love Story fait donc bien le job en offrant une bonne dose de gore crade certes mal foutu mais dont le côté tantôt fun tantôt malsain fonctionne vraiment bien.

    Critique de Necromance : A Love Story de Nekro Kaos

    Necromance : A Love Story n'est clairement pas adressé à tout le monde, comme le laissait penser son tirage très limité, et ne plaira surement pas à beaucoup de gens et ce même parmi les amateurs de cinéma extrême. Il est également évident que le métrage est bourré de défauts et est loin du chef-d’œuvre. Néanmoins si vous êtes clients de films déviants fauchés à grands coups d'effets spéciaux gores douteux , alors le film de Nekro Kaos vous est chaudement recommandé ! Quoi qu'il en soit un réalisateur à suivre, en espérant qu'il puisse un jour faire un film au budget plus conséquent dans le même esprit. En attendant je vais surement m'atteler aux autres films du sieur, Necromance n'étant pas son unique œuvre, en espérant que le reste soit au moins aussi bon.

    P.S : Pour les intéressés veillez contacter Yan Kaos sur Facebook, vous pourrez peut-être lui chopper une copie s'il lui en reste.


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  • Bien le bonjour !

    Plusieurs réceptions aujourd'hui !

    Tout d'abord j'ai reçu 7th Day de Jason Koch ainsi que Necromance : A Love Story de Nekro Kaos (limité à 20 exemplaires , j'ai le n°14/20) payés tout deux 15 euros avec les frais de port inclus. Encore une fois un bon prix , merci beaucoup Marian !

    Commandes reçues du 22 Mars 2016        

    Plus Grand : http://image.noelshack.com/fichiers/2016/12/1458661203-dscn1675.jpg

    Aussi reçus Xero et Breaking Nikki de chez Redemption (Xero étant cut de 12 minutes !!) ainsi que Cutting Moments , le DVD contenant le célèbre court-métrage de Douglas Buck mais aussi plusieurs autres courts. Les trois DVD me sont revenus pour un peu plus de 10 euros.

    http://image.noelshack.com/fichiers/2016/12/1458661229-dscn1676.jpg

    Plus grand : http://image.noelshack.com/fichiers/2016/12/1458661229-dscn1676.jpg

    P.S : Bon encore une fois désolé pour certaines photos qui sont en qualité du tiers-monde ^^


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  • https://img1.etsystatic.com/030/0/42086300/iusa_400x400.25905571_qd2u.jpg

    Année : 2011

    Attention : cette critique contient des images et liens à caractère pornographique !

    La critique de Cannibal Cunt :

    Aujourd'hui je vous propose une critique assez particulière. Elle sera assez courte pour une raison plutôt simple : l’œuvre dont il est question aujourd'hui ne dure que 10 minutes, il me semble donc logique que le contenu de la chronique soit plus léger que pour une œuvre de plus d'une heure ! Deuxième particularité : cette critique est en fait une sorte d'avant goût à plusieurs billets qui viendront autour de l’œuvre de Marco Malattia , particulièrement réservée à un public avertit puisqu'il s'agit de pornographie crue, dégoutante, malsaine et expérimentale. Je préfère également le signaler : les photos présentes dans cet article ne sont pas tirées du court-métrage en lui même mais en tout cas de l'univers de Marco Malattia et donc assez représentatives de Chronicles of Helga Retard.

    https://photo.isu.pub/vanslafurka_videomalattie/photo_large.jpg

    Images étranges, musique noise répétitive et malsaine, le tout mêlé à des scènes de pornographie particulièrement ignobles. Marco Malattia nous plonge dans un univers dérangé et dérangeant, n'ayant strictement rien à voir avec de la pornographie classique. Ainsi Chronicles of Helga Retard nous fera assister à des scènes d'urophilie, à plusieurs scènes de fellation se terminant par Helga Retard (une actrice récurrente dans l'univers de Malattia et portant tout le tant une cagoule) vomissant copieusement un peu partout (avec à chaque scène une texture différente , appétissant !) , une scène ou l'anus d'Helga Retard est écarté et dans lequel un homme urine ... en dix minutes uniquement le court-métrage réussit à dégouter le spectateur surtout en sachant que rien n'est simulé (il y a de quoi impressionner en terme de performance, mine de rien). En plus de ces scènes pornographiques particulièrement douteuses, Marco Malattia inclut à l'ensemble des éléments expérimentaux, que ce soit via une bande sonore bruitiste ou par des séquences étranges incluant des plans sur des horloges , des masques diaboliques ainsi que des insectes. Tout est mis en place pour mettre mal à l'aise, bien que la courte durée limite le côté éprouvant de l'ensemble, l'expérience étant trop brève pour véritablement marquer.

    Micro-critique : Marco Malattia's Chronicles of Helga Retard (ver 0.3)

    On ne peut s'empêcher de penser à l’œuvre de Lucifer Valentine, non seulement avec ce côté sexualité déviante passant par l'émétophilie et l'urophilie mais aussi avec l'aspect expérimental des images et de l'espace sonore. On retrouve aussi la symbolique satanique que l'on peut trouver dans les Vomit Gore. Si Chronicles of Helga Retard est totalement absent de gore, la sexualité déviante et les paraphilies sont mises en scène de manière bien plus crue et voyeuriste puisque l'aspect pornographique est bien plus mis en avant (alors qu'il s'agissait plus d'un simple élément chez Valentine, il s'agit la d'un pilier central chez Malattia).

    Micro-critique : Marco Malattia's Chronicles of Helga Retard (ver 0.3)

    L’œuvre de Marco Malattia est donc fort intéressante, dérangeante et dégoutante , usant de la pornographie malsaine sans hésitation mais avec une qualité artistique indéniable. Si vous n'êtes pas gênés par ce genre de contenus et si vous êtes majeur (bon pour le coup je troll la, n'étant moi même pas majeur ^^ ) , ce court métrage est disponible sur la toile mis en ligne par le réal himself. Je vous met le lien ici, sachant que la vidéo est hébergée sur un site pornographique !

     http://www.xvideos.com/video1896307/marco_malattia_s_the_chronicles_of_helga_retard_ver.0.3_

     


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  • Bonjour à tous !

    Nouvelle réception , il s'agit de I Never Left the White Room de Michael Todd Schneider limité à 500 exemplaires (j'ai le n°13/500) que j'ai payé 20 euros fdp inclus et qui a vraiment l'air génial !

    Un grand merci à Guillaume du forum Ultragore (le lien du forum est en bas de la colonne de droite sur le blog si ça intéresse certains !)

    http://image.noelshack.com/fichiers/2016/11/1458140918-dscn1674.jpg

    Plus Grand : http://image.noelshack.com/fichiers/2016/11/1458140918-dscn1674.jpg


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  • http://ecx.images-amazon.com/images/I/513%2B7RoYsVL.jpg

    Année : 2007

    Réalisé par Andreas Bethmann

    Avec Lina Romay , Natasche Farrel , Thomas Kercmar , Manoush ...

    Résumé : Mademoiselle Steel, secondée de son assistante Justine, dirige avec fermeté le pénitencier pour femmes de Prison Island. Chaque jour, elle abuse de son statut de directrice pour infliger aux prisonnières les pires humiliations et de nombreux sévices dont la perversité ne semble connaître aucune limite. Lorsqu'un groupe d'élite décide de s'introduire dans cet établissement pénitentiaire afin de délivrer de force une détenue condamnée à tort, c'est le début d'un véritable chaos ponctué de viols, tortures et meurtres dont la sauvagerie et le sadisme dépassent tout ce qu'il est possible d'imaginer.

    La critique de Cannibal Cunt :

    Je vous propose aujourd'hui de découvrir un réalisateur (et un sous-genre) assez particulier : Andreas Bethmann et ses porno-gore. Je pense que le nom de ce style est assez évocateur quand à son contenu et consiste donc en un style hybride mélange de pornographie et de gore. Quand à Andreas Bethmann c'est un réalisateur prolifique dans ce genre , celui-ci étant notamment responsable de titres comme Rossa Venezia , Demon Terror ou les deux Exitus Interruptus. Découragé par la durée approchant les 3 heures de son titre le plus connu Rossa Venezia , je me porte donc vers The Prison Island Massacre (aussi appelé Angel of Death 2 , bien que n'ayant visiblement aucun rapport avec le premier film du même réalisateur) , métrage s'encrant dans la lignée des films de Womens in Prison.

    Déjà petite précision sur le film avant de véritablement débuter cette critique : il existe (comme pour chaque Bethmann) de multiples versions du film plus ou moins courtes ou longues , le gonze aimant particulièrement retourner des séquences à l'utilité vague et ressortir un nouveau montage. La version que je critique ici est celle présente sur le DVD sorti chez Uncut Movies avec une durée de 105 minutes (sachant que la version la plus longue du film chiffre à pas moins de 124 minutes !) ... Ceci dit c'est partit !

    http://2.bp.blogspot.com/-tj0mxirybTA/UcJflYpHkQI/AAAAAAAAWn4/1pdGreCpayk/s1600/Angel+of+Death+2_003.jpg

    Allons directement à l'essentiel : le long-métrage propose bel et bien de multiples scènes pornographiques , puisque dès les premières minutes nous assistons au viol d'une jeune femme obligée de faire une fellation à un homme sous peine de se faire tuer. Elle réussira à prévenir la police mais l'homme avant de s'enfouir l’assommera et laissera sur elle de la drogue , envoyant la malheureuse en prison. Et c'est dans cette fameuse prison que se déroule le reste du film , alternant des scènes d'humiliations et de tortures dans le bâtiment avec la progression d'un groupe d'élite chargé de récupérer la fille d'un millionnaire emprisonnée sur l'île. Les scènes d'humiliation dans la prison seront surtout prétexte à des scènes pornos , la plupart étant des séquences lesbiennes. Et , quitte à parler de pornographie , en voila de bien bas étage ! C'est très mal filmé , fade , moche , sans aucune inspiration quelconque et ça se permet même d'être à la limite du dégoutant (Lina Romay a certes été une belle femme par le passé , mais à l'heure actuelle ça reste une vielle personne et ça m'étonnerait que beaucoup de monde ai envie de voir ses parties génitales en gros plan). Ces scènes sont vraiment laborieuses et c'est totalement cheap et franchement impossible de prendre plaisir à regarder ça tant le tout est laid et mis en scène avec les pieds. Bethmann poussera même le mauvais goût jusqu’à nous montrer une authentique fellation ainsi qu'une sodomie homosexuelle (scènes que j'ai, je l'admet, passées en avance rapide).

    Critique de The Prison Island Massacre (aka Angel of Death 2) de Andreas Bethmann

    Si les scènes pornographiques sont mises en scènes de façon tout à fait laide et cheap , c'est tout simplement le cas de tout le film. The Prison Island Massacre est tout simplement hallucinant de nullité. Le scénario n'a aucun sens et on se demande sans cesse comment ils on fait pour en arriver la tant c'est plat et stupide (la directrice de prison qui force deux prisonnières à baiser puis abat d'un coup de pistolet celle qui a fait le moins bien l'amour en poussant un rire d'un ridicule extrême ... réellement ?). Malgré tout l'on n'arrive pas vraiment à regarder ça comme un nanar car voila : c'est certes ridicule mais c'est aussi -et surtout - trop long et de ce fait ennuyeux.

    http://2.bp.blogspot.com/-5M1N_QuclAU/UcJfosfqbqI/AAAAAAAAWpg/o07r6E16f9k/s1600/Angel+of+Death+2_018.jpg

    Citons tous de même quelques points positifs : vers la fin le film devient franchement fun. Le dernier quart-d'heure consiste en effet à l'attaque du commando contre la prison et la c'est le festival du nanar ! Dialogues totalement à la ramasse , des fausses dynamites en plastoc rouges ridicules sur lequel Andreas Bethmann fait de gros zooms pour bien montrer au spectateur toute l'étendue fake de l'objet , la caméra qui tremble pour faire croire à effondrement du bâtiment ou encore des photos et vidéos d'un château (dans lequel rien n'a été tourné , il a du trouver ça sur le net ) sur lequel ont été incrustés de fausses explosions probablement faites sous Windows Movie Maker ... On assiste également (enfin !) à quelques scènes gores , qui sont tous bonnement excellentes due aux effets spéciaux parfaits du talentueux Olaf Ittenbach (réal de films comme Premutos , Savage Love , Black Past ...) mais malheureusement trop peu nombreuses. A noter également la présence sympathique d'acteurs habitués du gore/extrême allemand comme Manoush (La petite Mort) , Thomas Kercmar (Necronos , Barricade , Game Over) , Carsten Frank (Cannibal) ou encore le sympathique rôle du réalisateur Andreas Schnaas (les Violent Shit , Zombie 90 , Anthropophagous 2000 , Nikos the Impaler). Mais bon ces quelques bons points ne font pas un bon film !

    Critique de The Prison Island Massacre (aka Angel of Death 2) de Andreas Bethmann

    The Prison Island Massacre d'Andreas Bethmann c'est du porno douteux et cheap servi par une réalisation à la ramasse et un scénario stupide et dont les seules points fort résident en des effets gore peu nombreux mais réussis et quelques seconds rôle sympathiques. Un métrage fort peu recommandable donc à ne regarder que pour les plus bisseux et tolérants d'entre vous (ou alors ceux qui bandent sur des vielles peut-être ? ) !


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  • http://www.nightmare-horrormovies.de/Poster/Dog-Dick.jpg

    Année : 2013

    Réalisé par James Bell

    Résumé : Euh comment dire ?  .... Ouais nan laissez tomber !

    La critique de Cannibal Cunt :

    Bon alors autant le dire directement : j'avais dès que j'ai acheté le film la ferme intention d'en écrire une critique. Mais voila , après visionnage , je n'ai vraiment pas grand chose à dire sur ce film tant il est vide. Ne vous étonnez donc pas si le contenu de ce billet parait léger et moins fourni qu'a l'accoutumée !

    http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQZqCvH3KMgNzZgtmP3RfW6hyfDitHjGWs7jIW_mcIs5JjmVgK5icdOWyQ
     

    Dog Dick n'est pas un film tel que l'on l'entends généralement. Si je devais décrire l’œuvre , je dirais qu'il s'agit d'une sorte de journal vidéo. James Bell se balade dans les bas-fonds de l'Amérique , filme des êtres difformes , dégoutants ou étranges et discute avec certains d'entre eux. L'ensemble du film est également parsemé de Snuff animalier ainsi que de quelques séquences étranges et/ou dégoutantes. Il n'y a aucune trame particulière , aucun scénario , les séquences s'enchainent à un rythme monotone.

    Déjà premier point : putain mais qu'est ce qu'on s'emmerde ! Bon déjà j'ai été sauvé par un fait simple : le DVD affichait une durée de quasiment deux heures de ce que je pensais être le film. En vérité le film dure un peu plus de 40 minutes , la suite du DVD contenant en fait des scènes coupées et le commentaire audio du film. Ouf ! Parce que déjà en 40 minutes , on s’ennuie comme jamais ! On assiste à de longues scènes vides d'intérêt. Il n'y a aucune ambiance , la réalisation est au niveau zéro et la qualité vidéo très basse (James Bell aurait pu refourguer un téléphone à un gosse afin de filmer son truc le résultat aurait-été le même) et surtout le film ne nous mène nulle part. Même le titre alternatif The White Trash Holocaust ne nous en dit pas plus. On pourrait penser à une critique de la vielle société américaine blanche , représentée par des êtres absurdes et grossiers mais cette idée est démolie par la présence d'individus noirs , tout aussi grotesques , écartants cette hypothèse. Concernant les personnes en elles-même il n'y a aucun message clair , James Bell se contente de montrer une sorte de laideur sans aucune analyse ou véritable critique , à l'image de cette séquence dans une fête foraine ou il y a un ralenti lors d'un mouvement de caméra afin de s'attarder sur un homme blanc obèse. C'est quoi le message ? "Regardez comme il est laid" ? Si c'est ça le sous-texte du film c'est bien vide.

    Autre point qui lui est encore plus sujet à questionnement : les séquences de snuff animalier. En effet le métrage est parsemé de scènes ou James Bell filme des animaux morts , s'acharnant même parfois sur les cadavres à l'image de ces chatons morts déposés dans un trou dans la terre puis massacrés à la hache et enfin brulés. On peut aussi noter cette biche morte qui revient à plusieurs moments du film , à chaque fois dans un état de putréfaction plus avancé jusqu’à finalement avoir juste une carcasse , qu'un homme (James Bell ??) vient fracasser sur le sol à plusieurs reprises. Si en se renseignant sur le film il s'avère que tout les animaux ont étés trouvés déjà morts (et non pas tués pour le film) , on est tout de même en droit de ce demander quel est l'intérêt de telle séquences (ainsi que d'émettre un petit doute sur certaines). Même remarque pour d'autres scènes totalement sans intérêt , comme par exemple lorsque la caméra s'attarde sur des dentiers encrassés , ou encore le perçage d'un énorme bouton plein de pus. C'est certes assez dégoutant et j'avoue avoir eu parfois une légère expression de dégoût , mais ça reste sans intérêt quelconque. En fait le film est dans sa globalité sans intérêt ! Qui a envie de voir une trisomique jouer à la wii bordel ?! Et le film est truffé de ce genre de passages ! Non , décidément James Bell , je ne comprends vraiment pas ce que tu as voulu faire avec Dog Dick , en tout cas ce n'est vraiment , mais alors vraiment pas bon !

    https://i.ytimg.com/vi/k76Fn8to58M/hqdefault.jpg

    Dog Dick est d'un ennui abyssal et aussi vide d'intérêt que sa réalisation est laide. Franchement , à éviter autant que possible , même par curiosité. Après malgré tout , j'ai envie de conclure sur une petite note positive : si ce film est méprisable , ce n'est quand même pas le cas de son réalisateur. De plus à voir des images de ses dernières productions il y a l'air d'avoir bien plus de talent , des effets gores old school et une vrai mise en scène. Donc bon James , sans rancune hein , j'irais surement mater Tantrum pour le coup qui semble tout à fait correct !


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  • Excellente nouvelle que celle-ci : Ostermontag de Heiko Fipper , un film extrême fort renommé mais malheureusement introuvable se verra réédité chez Massacre Vidéo ! Un achat incontournable !

    "We are happy to announce we will be releasing Hekio Fipper's infamous splatter film, OSTERMONTAG(aka SNUFF HOLOCAUST). This will be the first English friendly release of this film and definitely not one to miss if you are a fan of German Splatter!

    We are currently packing up the NUTBAG/BACK FROM HELL VHS orders now, they will be shipped early next week as stated in a prior update. Also, coming next week is THE WASTELAND and ESCAPE FROM THE INSANE ASYLUM VHS editions!

    It's looking like our distributor will begin shipping ESCAPE FROM THE INSANE ASYLUM and THE WASTELAND at the end of next week. NUTBAG should be shipping now and BACK FROM HELL will be shipping slightly after."


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